Conférence le vendredi 10 novembre 2017 à 18H00 au pôle Phoenix (Pleumeur Bodou) par Yannick Montreuil
Résumé
Depuis 1964, les satellites ont révolutionné les moyens de communication de notre planète. Face aux besoins croissants de transmission d’information à distance, les places en orbite sont devenues rares ce qui a obligé très vite l’Union Internationale des Télécommunications à réglementer les bandes de fréquences utilisables. Il est nécessaire maintenant de profiter des avancées scientifiques pour gérer au mieux cette ressource qui arrive à saturation.
La très grande majorité du trafic spatial utilise des satellites de forte capacité en orbite géostationnaire, ayant l’avantage d’être visibles en permanence depuis les stations terriennes.
L’assemblage des différents sous-systèmes et les validations au sol avant lancement nécessitent des moyens complexes que seuls quelques constructeurs sont capables de fournir.
De même, la plus grande partie de la couverture mondiale des communications est assurée par peu d’opérateurs : Intelsat et Telesat basés sur le continent américain, Eutelsat et SES basés en Europe.
Nous aborderons aussi la problématique technique d’un satellite géostationnaire :
– Les lanceurs utilisables doivent être capables de loger sous leur coiffe cet engin volumineux et lourd, et de le propulser à grande distance.
– Chaque satellite subit des perturbations orbitales constantes, et doit donc être localisé et contrôlé avec précision et en permanence après sa mise à poste pour rester à sa place pendant de nombreuses années sous peine de gêner ses voisins !
Des évolutions technologiques récentes ont permis d’améliorer la capacité de production et de stockage de l’énergie électrique nécessaire aux transmissions. La propulsion plasmique beaucoup plus légère que la propulsion chimique vient de commencer à se généraliser, au bénéfice d’un plus grand nombre d’équipements de communication embarqués.
Enfin, on parlera aussi de l’hostilité de l’environnement spatial : chocs et vibrations pendant la phase de lancement et de mise à poste, grandes variations de température, exposition aux radiations et activités solaires, micrométéorites …
Aucune panne n’étant réparable en orbite, les programmes de qualifications des équipements, d’intégration et de validation au sol doivent être complets et rigoureux. En cas d’anomalies à bord, un niveau de redondance raisonnable ainsi que des automatismes de reconfigurations doivent être assurés pour limiter les interruptions de service.
Conférencier
Yannick MONTREUIL est un ancien responsable du service ingénierie des plateformes des satellites EUTELSAT.
Eléments de communication
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